Les sceptiques l’accusent parfois d’être « crypto-religieuse », avec une croyance irrationnelle en la possibilité d’une superintelligence remplaçant une croyance irrationnelle en un Dieu omnipotent. Jaron Lanier a fait valoir en 2014 que le concept selon lequel les machines de l’époque seraient quelque sorte intelligentes était selon lui une illusion, et une prodigieuse escroquerie venant des riches128,29. Les résultats préliminaires d’une enquête d’experts de 2022 avec un taux de réponse de 17% semblent montrer des réponses médianes d’environ cinq ou dix pour cent lorsqu’on leur demande d’estimer la probabilité d’extinction humaine à partir de l’intelligence artificielle116,14. Selon Nick Bostrom, un hypothétique scénario d’explosion d’intelligence peut survenir à partir d’une IA même si celle-ci n’est experte que de certaines tâches clés d’ingénierie logicielle.
Les algorithmes en pratique : l’exemple des agents conversationnels
- Mais l’enjeu le plus important tourne autour de ce que l’IA vous permet de réaliser.
- Il n’existe pas encore de cadre juridique international unique pour la réglementation de l’IA, mais plusieurs textes sont en cours.
- Un autre ensemble de caractéristiques sera pris en compte par le modèle pour distinguer les chats des pandas rouges par exemple.
- Ils peuvent aussi consulter la politique de confidentialité du groupe Bayard auquel Milan appartient.
- Les inquiétudes suscitées par l’IA ont conduit à des dons et des investissements de grande envergure.
L’intelligence artificielle quant à elle correspond à l’imitation du fonctionnement cérébral. Si depuis quelques années, certains compositeurs utilisent les IA pour générer de la musique, la pratique est désormais accessible au plus grand nombre. Via des intelligences artificielles telles que SongR, Riffusion, Voicemod, Boomy ou encore Beatoven, la création de jingles ou de chansons devient un véritable jeu d’enfants. En témoigne le « faux » titre de la chanteuse belge Angèle, écouté et liké des millions de fois, mais créé de toute pièce grâce à une IA de ce type.
- Les entreprises doivent gagner la confiance du public et se montrer responsables envers leurs clients et leurs employés.
- Remarquons quela valeur créée par l’intelligence artificielleprovient des données nécessaires à l’apprentissagebien plus…
- L’intelligence artificielle est une sorte de copie du cerveau humain, capable de réfléchir et d’apprendre comme nous, de manière autonome.
- Kurzweil a défini cette catégorie comme “l’art de créer des machines qui exécutent des fonctions nécessitant une intelligence lorsqu’elles sont exécutées par des personnes.”
- L’Intelligence Artificielle assiste les médecins et les spécialistes dans, par exemple, le choix personnalisé des médicaments pour traiter un cancer, étant donné qu’il en existe plus de 800.
- Toute personne a ainsi le droit de s’opposer à certains traitements automatisés lorsque ceux-ci n’intègrent pas une intervention humaine dans le processus de décision.
Ce problème est particulièrement important pour l’analyse du risque de « verrouillage des valeurs ». La recherche en « corrigibilité » étudie comment faire des agents qui ne résistent pas aux tentatives de changement de leurs objectifs67. L’IA pourrait être utilisée pour gagner un avantage militaire via les armes létales autonomes, la cyberguerre, ou l’automatisation de la prise de décision55. Comme exemple d’arme létale autonome, les drones miniaturisés pourraient faciliter l’assassinat à faible coût de cibles militaires ou civiles, un scénario mis en évidence en 2017 par le court-métrage Slaughterbots63. L’IA pourrait être un atout dans la prise de décision en permettant d’analyser rapidement de larges quantités de données, et en prenant des décisions rationnelles et presque instantanées.
Comment fonctionne l’intelligence artificielle ?
Le fait que l’IA ait le potentiel de significativement améliorer la société tend à faire consensus107,108. Dans Superintelligence, Nick Bostrom s’inquiète du fait que même si la chronologie de la superintelligence s’avérait prévisible, les chercheurs pourraient ne pas être suffisamment prudents. Une raison en est qu’il pourrait y avoir un seuil d’intelligence à partir duquel toute augmentation d’intelligence rendrait l’IA plus dangereuse au lieu de la rendre plus sûre. Ces trois difficultés deviennent des catastrophes plutôt que des nuisances dans tout scénario où la superintelligence prédit correctement que les humains tenteront de l’éteindre, et utilise avec succès sa superintelligence pour déjouer de telles tentatives5.
En tant que superviseurs de l’infrastructure technique de l’organisation, les DSI et les directeurs techniques prennent des décisions clés concernant l’implantation, l’utilisation et la sécurité de l’IA. Dans la grande majorité des dirigeants qui déclarent ne pas vouloir utiliser les IA génératives, 14 % d’entre eux ne les utilisent pas par choix ou en ont interdit l’usage en entreprise. 10 % des dirigeants craignent une mauvaise utilisation des outils d’IA par leurs collaborateurs, à l’image du partage de données confidentielles ou un manque de vérification des réponses données par les outils. Mais selon la même étude Ifop/Talan de mai 2023, parmi les 16% des Français déclarant utiliser les IA, 44 % les utilisent dans le cadre professionnel et privé, et 68 % d’entre eux déclarent ne pas le dire à leur supérieur. L’IA générative est une technologie d’intelligence artificielle capable de produire différents types de contenus.
Cette opacité peut poser des problèmes de fiabilité et de confiance vis-à-vis de ces technologies. Entre ces deux extrêmes, on trouve l’« IA superviseur », qui a pour but d’augmenter les capacités humaines plutôt que de remplacer l’homme. Couplée à l’humain, cette « intelligence augmentée » accroît ses capacités d’analyse et de décision. À l’opposé, l’« IA forte », ou AGI (Artificial General Intelligence), vise à reproduire de façon générale l’intelligence humaine, avec des capacités de raisonnement, d’apprentissage et de compréhension universelles. Ce type d’intelligence artificielle forte n’existe pas encore et relève pour l’instant de la prospective scientifique. Les institutions financières utilisent depuis longtemps des systèmes de réseaux neuronaux artificiels pour détecter les accusations ou les réclamations hors norme, les signalant pour une enquête humaine.